La situation sécuritaire reste toujours préoccupante dans le Nord-Kivu et le besoin en appui humanitaire s’accentue du jour au jour. Ces facteurs ont conduit la Fédération Internationale pour la Planification Familiale (IPPF) à financer le projet de mise en place du Dispositif Minimum d’Urgence en Santé Sexuelle et Reproductive à travers le Stream 3 dans 3 camps des déplacés de la ville de Goma (Lushagala extension, Mabanga stade et Rusayo 3) à la demande de l’Association pour le Bien-Etre Familial et Naissances Désirables (ABEF-ND).

Environ un mois après le lancement du projet, la Directrice Humanitaire de l’IPPF Valérie Dourdin, accompagnée par le Conseiller Humanitaire de la Région Afrique de l’IPPF et le Directeur Exécutif de l’ABEF-ND, a effectué une visite de haut niveau dans ces camps et rencontrer différents partenaires et bailleurs ayant des interventions dans la province. Une occasion pour elle de palper l’effectivité de la mise en œuvre du Dispositif Minimum d’Urgence en Santé Sexuelle et Reproductive qui intervient dans la création de la demande et l’offre des services de santé sexuelle et Reproductive/Planification Familiale à travers les équipes mobiles, la Distribution à Base communautaire, les Formations Sanitaires(FOSA) partenaires constituées des pairs éducateurs, des mobilisateurs communautaires, des prestataires sanitaires et les distributeurs à base communautaire.


En équipe d’avance, le Directeur Exécutif de L’ABEF-ND en tête de la délégation nationale avec à sa suite le Chargé de Communication et Marketing, est allé à Goma, déjà à partir du 11 juillet, pour étudier les possibilités de mobilisation des fonds additionnels et le renforcement de partenariat avec d’autres parties prenantes (Gouvernementale et non Gouvernementale). Le démarrage des Equipes mobiles bien assuré par le point focal provincial de L’ABEF-ND, le Docteur Neema Nadine, au camp de Lushagala extension et l’érection d’une tente en vue du même déploiement au camp de Mabanga stade.

Arrivée dans la ville volcanique le dimanche 14 juillet 2024 avec un agenda chargé par des rencontres de plaidoyer auprès des partenaires gouvernementaux (Division Provinciale de la Santé, Programme National de Santé de la Reproduction) et non gouvernementaux (UNFPA, OMS, OCHA, …) pour envisager la pérennisation du DMU/SSR, des échanges avec le staff de L’ABEF-ND dans le Nord-Kivu basé à Goma et les contacts directs avec les déplacés internes de ces 3 camps ciblés par le projet.

La mission de la Directrice Humanitaire de la Fédération Internationale pour la Planification Familiale a été fortement apprécié par les déplacés qui ont souligné l’importance de l’intervention de L’ABEF-ND qui répond à un besoin de taille de cette communauté.

Depuis fin 2021, la province du Nord- Kivu connait une recrudescence de l’insécurité avec le conflit armé opposant la rébellion M23 aux FARDC et alliés. Ce conflit a déjà causé le déplacement de près de 500 000 personnes dans les alentours de la ville de Goma.

Les combats se sont intensifiés depuis les récentes élections générales en fin 2023 rendant ainsi la situation plus instable et imprévisible. On note un débordement des structures de santé lié à de nombreuses arrivées de plus en plus et la création de nouveaux camps très insalubre augmentant les besoins humanitaires. En plus, les besoins en Santé Sexuelle et de la Reproduction (y compris la prévention et réponse aux VBG) ne sont systématiquement repris dans les paquets d’intervention.

Raison principale étant celle de contribuer à la réduction de la morbidité et la mortalité maternelles et néonatales, y compris les violences sexuelles parmi les populations déplacées. C’est dans ce cadre, profitant de la présence de la responsable humanitaire de l’IPPF qu’une mission de la Direction générale de l’ABEF-ND a été effectué à Goma pour soutenir la mise en œuvre des activités.

L’Association pour le Bien-Être Familial Naissances Désirables (ABEF- ND) est une organisation non gouvernementale nationale à caractère social et humanitaire sans but lucratif œuvrant dans le domaine de la Santé Sexuelle et Reproductive/ Planification Familiale, dont elle est pionnière en RDC. ABEF-ND milite pour la défense et l’accès à la Santé et au Droit Sexuel et Reproductif (SDSR) de tout individu sans discrimination.

JIN

A la suite d’une correspondance datant du 1er janvier 2024, sollicitant un partenariat avec l’ABEF-ND, le responsable du programme Planification familiale, docteur Tony Mayawula a conduit une délégation de l’Association pour le Bien-Etre Familial et Naissances Désirables, le jeudi 4 juillet dernier, au siège de l’Association pour la Santé des Peuples Autochtones (ASSA), situé à Kinshasa.

Aussitôt arrivé, le Coordonnateur national d’ASSA a réservé un accueil chaleureux à ses invités qu’il a convié à visiter les installations de son ONG, avant de tenir une séance d’échange dans la salle des réunions.

Au menu, la présentation de l’organisation par le docteur Gustave LOBOTA, qui a brossé un état de lieu de la situation des autochtones en matières de santé, d’éducation, d’autonomisation et d’environnement qui constituent les domaines d’interventions d’ASSA.

Œuvrant depuis 2019 pour l’émergence des peuples autochtones au point de vue sanitaire, ASSA a entre-autres missions, d’assister et de promouvoir leur santé, au travers de l’assistance humanitaire et de la planification familiale.

Dans son actif, ASSA dispose des antennes au niveau des provinces notamment, dans 21 divisions provinciales de santé et dans 171 zones de santé où vivent les peuples autochtones.

La Coordination d’ASSA a présenté ses différentes expériences antérieures dans le cadre de la planification familiale, avec la fondation Panzi où 500 élèves en provenance de 10 écoles, ont été sensibilisés sur la santé sexuelle et reproductive des femmes et des filles autochtones. Cependant, elle travaille avec les moyens de bord, sans aucun partenariat.

Par ailleurs, l’ONG mène actuellement une étude sur les peuples autochtones et leurs cartographies en RDC, leur accessibilité aux soins de santé et à l’éducation. Les attentes d’ASSA se rencontrent à celles de l’Abef-nd dans les provinces de la Tshopo, du Nord et Sud-Kivu, du Haut-Katanga, de l’Équateur et Kinshasa. Un renforcement des capacités du conseil d’administration d’ASSA sur la Planification Familiale, un appui logistique et technique, une prise en charge sur le terrain à travers les cliniques, une aide dans la vulgarisation des lois sur les droits à la santé sexuelle et reproductive, et en fin, l’intervention de l’Abef-nd dans le cadre de la célébration de la journée internationale des peuples autochtones, constituent les requêtes présentées par la Coordinations d’ASSA à la délégation de l’Abef-nd pour améliorer les conditions de vie des peuples autochtones.

Il faut souligner que, le Docteur Tony Mayawula a par la même occasion, présenté l’Abef-nd, tout en expliquant sa genèse, sa mission, sa vision, ses domaines d’interventions, sa structuration ainsi que ses différents partenariats.

JIN

Contribuer à la réduction de la mortalité et de la morbidité liée à la santé sexuelle et reproductive (SSR), les Violences Basées sur le Genre (VGB), les Infections Sexuellement Transmissibles (IST), le VIH SIDA, et la Planification Familiale (PF) est l’objectif poursuivi par ce briefing de cinq jours qu’organise l’Abef-nd, du 24 au 28 juin 2024 à Goma dans la province du Nord-Kivu.

 Ce Briefing basé sur les fiches techniques du Programme National de Santé de la Reproduction en rapport avec les thématiques de la Santé Sexuelle et Reproductive a ciblé 12 participants en raison de 4 par formation sanitaire sélectionnée. Il s’agit pour la zone de santé de Goma, l’aire de santé Centre de Santé de Buhimba, pour Nyiragongo, Centre Hospitalier Rusaya et pour Karisimbi, le Centre de Santé Mugunga.

L’Association pour le Bien Etre Familial et Naissances Désirables (ABEF-ND) met en œuvre une intervention pour répondre aux besoins essentiels en matière de SSR des communautés touchées par le conflit armée déplacées dans la ville de Goma au Nord Kivu à travers 2 principales stratégies : les Equipes mobiles et la stratégie fixe.

Dans cette dernière stratégie, il est question d’assurer l’offre des services SSR de qualité pour les déplacés dans les établissements des soins de santé(ESS) par les prestataires cliniques.

Les résultats attendus à l’issue de ce briefing sont notamment : le renforcement des capacités de 12 prestataires cliniques de trois FOSA identifiées dans 3 zones de santé en soins de santé sexuelle et reproductive dans le contexte humanitaire ; la dotation de prestataires cliniques en Modules de formation en SSR et en outils de collecte des données ; et enfin, l’élaboration du plan de travail pour les prochaines étapes par rapport à l’organisation des cliniques mobiles et la stratégie fixe.

JIN

C’est bien elle, SEPHORA MBUYI, une jeune active du Mouvement d’Action des Jeunes (MAJ) et Secrétaire Générale du Conseil d’Administration de l’Association pour le Bien-Etre Familiale-Naissances Désirable qui a porté le flambeau de la République Démocratique du Congo à la 7ème conférence scientifique du Réseau de Santé Reproductive tenue au Kenya.

Elle est la seule Congolaise et francophone à avoir participé à cette rencontre de haut niveau à l’échelle internationale, ayant pour thème : “Priorités pour l’avancement de la Santé Sexuelle et Reproductive des Adolescents et des Jeunes en Afrique”.

Lors de cette conférence de quatre jours, marquée par de nombreuses présentations, Sephora Mbuyi a partagé l’expérience du MAJ/ABEF-ND en matière de plaidoyer à Mombasa, au Kenya. Sa présentation, reconnue comme l’une des meilleures sur les 200 présentations de la conférence. Elle a impressionné par un français limpide et fluide, une maîtrise approfondie du sujet, et des statistiques très pertinentes issues de l’évaluation faite à Kinshasa.

Parmi les sujets abordés, les participants ont discuté sur la nécessité de comprendre les causes des grossesses non désirées, en questionnant l’efficacité de la contraception et sa disponibilité. Ensuite, mettant en avant l’utilisation de la technologie pour l’éducation sexuelle complète, avec des exemples de pays comme le Zimbabwe, le Nigeria, la Zambie et le Rwanda, qui utilisent des SMS automatiques qui rappellent la Nécessité pour une fille d’avoir une pillule d’urgence dans son sac et un garçon d’avoir un préservatif dans son sac. Les SMS sont envoyés en fonction de mois.

Par ailleurs, le dernier panel a tourné autour des échanges sur la manière d’impliquer les jeunes dans la promotion des Droits à la Santé Sexuelle et Réproductive. Le Directeur exécutif de l’IPPF, Galliane Parayet, a conclu cette discussion en soulignant l’importance de la compréhension des besoins des jeunes avant de les impliquer.

Il a recommandé la création de bureaux pour les jeunes, l’allocation de budgets, l’inclusion des jeunes dans les organes de décision, et le renforcement continu de leurs capacités. L’engagement communautaire et le partenariat avec les organisations locales ont également été identifiés comme essentiels pour assurer la durabilité et l’efficacité des initiatives des DSSR.

La discussion a mis en lumière l’importance de stratégies inclusives, innovantes et adaptées aux réalités locales pour progresser les droits et la santé sexuelle et reproductive des jeunes en Afrique.

JIN

L’Association pour le Bien-Etre Familiale – Naissances Désirables, ABEF-ND en sigle, partie prenante au Cluster santé nationale a participé ce jeudi 13 juin 2024, au siège de l’Organisation Mondiale pour la Santé (OMS) à Kinshasa.

Objectif, évaluer l’état de lieu de la situation sanitaire dans le pays dans diverses thématiques et le contexte humanitaire spécifique à la crise due à la guerre et aux catastrophes naturelles.

Les participants ont en ce qui concerne la situation du Choléra constaté que les provinces de Tanganyika, Haut Lomami, Haut Katanga, Maniema et Sud Kivu ont eu des taux élevés. L’ABEF-ND intervient dans le volet sensibilisation sur cette question. Quant aux défis, ils ont relevé l’importance de disposer des partenaires pouvant offrir les interventions holistiques.

En rapport avec la situation de la Rougeole, aux vingt deuxième semaines, le taux de létalité est à 2,5% ; plus de 100 zones de santé sont entrée en épidémie dans 24 provinces sur les 26. Le Maniema a eu plus de 400 cas suspectés et 40 décès soit 10% de taux de létalité, suivie de Tshopo, Équateur, Sankuru et Ituri.

Dans la même lancé, la situation de MonkeyPox, l’équateur mène 54% des décès avec comme cofacteurs, la rougeole et la malnutrition. Les défis étant de passer à la surveillance génomique car le pays a déjà 500 machines Geenexpert.

S’agissant de la situation de la Santé Sexuelle et Reproductive, domaine de prédilection de l’Abef-nd, l’on a étayé succinctement les cas des décès maternels dans le pays.

Un tour de table s’en est suivi pour le partage d’expérience à laquelle le délégué de l’Abef-nd a parlé de ses activités de mise en place du DMU en urgence dans 3 camps des réfugiés à GOMA. Le Docteur Louis Kayser OSOLONGO a précisé que les activités se dérouleront pendant 6 mois avec intention de pérenniser les interventions. 

Par ailleurs, d’autres intervenants ont déploré l’insécurité dans les provinces où elle mène leurs activités; avec pertes des prestataires.

Jin

L’Abef-nd à travers son projet Key Pop exécute à Kimpese et Matadi dans la province du Kongo –Central, à Bunia en Ituri et à Makiso et Tshopo dans la province de la Tshopo, une mission de suivi des activités, de routine, de genre, des droits humains, dans les centres conviviaux et intégré.

Durant 12 jours, 6 missionnaires déployés dans ces territoires appuient ces Divisions Provinciales de Santé dans le cadre de la lutte contre la transmission du VIH/SIDA. Les populations clé, bénéficiaires de services offerts constituent la cible principales des subventions du projet.

L’objectif général poursuivi est de contribuer à l’amélioration de la mise en œuvre du projet de lutte contre le VIH/SIDA et l’intégration des activités de promotion du Genre et des Droits humains auprès des populations clés dans les zones d’interventions de l’ABEF-ND.

Spécifiquement, cette mission a trois caractéristiques ci-après : le Programmatique visant à s’assurer de la mise en œuvre optimale et effective des activités de prévention, dépistage, prise en charge et suivi du VIH/SIDA par rapport au cadre des performances 2024 ; le briefing des prestataires sur la nouvelle subvention de GC6 : activités VIH/SIDA KP et GDH ; le briefing des pairs éducateurs provenant des OAC sur la nouvelle subvention de GC6 : activités VIH/SIDA KP et GDH ; accompagner les prestataires dans la tenue des outils de gestion en termes des critères de qualité des données programmatiques; s’assurer du respect de circuit de rapportage des données par les prestataires; Redynamiser les activités de Genre et Droits Humains dans les Centres conviviaux/ Intégré conformément à la nouvelle stratégie.

La Gestion des Approvisionnements et des Stocks (GAS) pour s’assurer de la disponibilité et de la mise à jour des outils de gestion ; évaluer les stocks physique et théorique des intrants par rapport à la consommation quotidienne ; accompagner les prestataires dans l’élaboration des réquisitions des médicaments et intrants ;

Les finances en vue de briefer les prestataires sur le nouveau cadrage de mise en œuvre des activités ; accompagner les prestataires à contractualiser avec les OAC ; accompagner les prestataires à contractualiser avec les fournisseurs pour le fonctionnement des centres conviviaux et intégré ; accompagner les OAC dans l’élaboration des pièces justificatives.

A la fin de la mission les missionnaires, doit élaborer un plan de redressement qui sera mis à la disposition de chaque centre qui permettra de faire le suivi des recommandations.

Notons qu’au-delà de la Division Provinciale de la Santé, le Programme National de la Lutte contre le VIH/SIDA, les Coordinations provinciales de CORDAID et de l’Abef-nd et bien d’autres structures sont impliquées au travail de cette mission.

Key Pop qui tend déjà à sa fin se doit d’atterrir en beauté et les données de son intervention bien renseignées.

Com. Abef-nd

Représenté par son Directeur Exécutif ainsi que le coordonnateur de l’antenne du Haut-Katanga, l’Association pour le Bien-Etre Familial – Naissance Désirable, acteur majeur au niveau national dans la lutte contre le VIH Sida, participe à la revue annuelle 2023 organisée par le PNLS à Lubumbashi dans la province du Haut-Katanga du 13 au 17 mai 2024.

Etant un sous respiandaire  (SR) offrant les services complet de lutte contre les IST/VIH/TUB et de promotion du genre et droits humains dans la population générale en tant que SR générique dans la Division Provinciale de la Santé (DPS) de LOMAMI et SR spécifique auprès des populations clés (PS, HSH, TG et UDI) dans 4 DPS dont : Ituri, Kongo Central, Kwilu, et Tshopo.

Les objectifs poursuivi par ces assises sont: l’évaluation du niveau de réalisation des recommandations de la revue 2022 ; la présentation des résultats de la riposte du VIH dans le contexte de la Couverture Santé Universelle (CSU) en RDC ; la présentation des performances 2023 du programme ainsi que les défis rencontrés dans la mise en œuvre ; enfin, le partage des informations pertinentes et les innovations dans le cadre de la lutte contre le VIH/sida pour consolider le Plan d’Action Opérationnelle 2024.

Dans le cadre de la riposte contre l’épidémie à VIH/sida, la RD Congo à l’instar d’autres pays s’est engagée pour l’élimination du VIH comme problème de santé publique d’ici 2030. La mise en œuvre des recommandations édictées par l’ONUSIDA et l’OMS reste prioritaire pour l’atteinte de l’objectif 95-95-95 d’ici 2030 et ceci dans un contexte de maintien des services VIH de qualité et leur meilleur utilisation par la population. 

Pour atteindre cet objectif de l’élimination, le PNLS dispose d’un Plan sectoriel santé de lutte contre les IST et VIH/sida en RDC, 2023-2027, aligné au Plan stratégique national vers la Couverture Santé Universelle, au Plan stratégique national de la riposte au VIH et au Plan national de développement sanitaire. La mise en œuvre de ce Plan sectoriel dans sa première année à travers le PAO 2023, a permis d’obtenir quelques résultats encourageants. Il s’agit notamment de la connaissance du statut sérologique (91,81%), la mise sous traitement (90,22%) et la suppression de la charge virale (80,23%).

Malgré ces résultats encourageants, quelques défis restent à relever. Il s’agit entre autres de la couverture des femmes enceintes en Prévention de la Transmission Mère-Enfant (PTME) ; la prise en charge pédiatrique de l’infection à VIH/sida ; l’accès à la Charge Virale et Diagnostic précoce chez les Enfants (EID) ; la qualité des données ; l’approvisionnement des médicaments et intrants ; la coordination des activités communautaires.

Pour faire face à ces défis, le PNLS a élaboré d’autres documents connexes, à savoir le Plan Alliance, le Plan d’accélération pédiatrique, le Plan de boostage de la charge virale et de l’EID, le Plan e-TME, l’actualisation de la Matrice des responsabilités, les procédures standard opérationnelles (SOP) pour la certification et la validation des données dans les Zones de Santé.

Ces assises constituent pour le PNLS et ses partenaires un cadre de redevabilité mutuelle, des échanges, de capitalisation de bonnes pratiques, de plaidoyer et de formulation des recommandations sur lesquelles toutes les parties s’alignent à la vision du pays.

Ainsi, placée sous le thème « Enjeux et défis de la riposte au VIH en RDC dans la perspective de 2030 », la présente revue qui coïncide avec la fin de la mise en œuvre du MNF-3, le début du démarrage du GC-7 pour le Fonds Mondial est une grande opportunité pour le PNLS et ses partenaires dont l’ABEF-ND de mesurer le progrès accompli, d’identifier les défis et de formuler les recommandations en vue de l’atteinte des objectifs.

JIN

L’association pour le bien-être familial, naissance désirable (ABEF-ND) a participé du 8 au 10 mai 2024 dernier à l’atelier sur le processus de conception et validation des outils de communication pour la vulgarisation des dispositions de la loi sur la santé publique relative à la planification familiale.

Organisé dans la salle Salonga du Pullman Hotel par l’Agence des Nations pour la population, UNFPA, avec l’appui de la Norvège, cet atelier a eu trois temps fort à savoir: le premier sur les discours d’ouverture par Réné Charles, Conseiller Technique à l’Unfpa et le discours de circonstance par la Directrice du Programme National de la Santé de la Reproduction, PNSR.

Le deuxième sur les présentations marquée par l’exposé de cadrage du Docteur Pierrot MBELA, Analyste Programme Santé de la Reproduction à l’Unfpa; la présentation de la situation de la SR chez les femmes, adolescents et jeunes en RDC, par le Docteur Anne-Marie Tumba, Médecin Directeur Général du PNSR; la présentation de la matrice des messages par Henriette ODIA, Chargé de Communication à l’Unfpa et celle sur les images illustrative ainsi que leur description.

Le troisième temps fort a porté sur les travaux en groupe en vue de l’élaboration des messages, l’analyse des illustrations leur validation selon les cibles retenues.

L’atelier s’est clôturé sur une note positive avec l’identification des prochaines étapes et l’établissement d’un plan de vulgarisation conforme aux abjecfis de départ fixés par les organisateurs.

Signalons par ailleurs que le Programme national de santé des adolescents, PNSA, le Programme National de Communication pour la santé, l’Ong Afia mama, Tulane, USAID ont également pris part active à cet atelier.

JIN

C’est avec une grande fierté que l’Association pour le Bien-Etre Familial – Naissance Désirée (ABEF-ND) célèbre ses 50 ans d’existence dans la promotion des Droits Santé Sexuelle et Reproductive en République Démocratique du Congo ce mercredi 15 novembre 2023.

Depuis sa création en 1973 le 14 Février, ABEF-ND s’est engagée à défendre les droits des femmes et des jeunes en matière de santé sexuelle et reproductive. L’organisation a joué un rôle crucial dans la sensibilisation, l’éducation et l’offre de services de santé sexuelle et reproductive de qualité à travers le pays.

Grâce à son travail inlassable et acharné, ABEF-ND a contribué à l’autonomisation des femmes et des jeunes en matière de planification familiale, de prévention des infections sexuellement transmissibles et du VIH/SIDA, ainsi que de la lutte contre les violences basées sur le genre a dit le Président du Conseil de Gouvernance Dr Pierrot MBELA qui en a fait appel aux autres pionniers de s’engager pour les 50 prochaines années, comme l’ont fait les pères fondateurs pour qui il a demandé un minute de silence en leur honneur. Il en a profité également de cette occasion pour remercier tous ses partenaires, donateurs, membres du personnel et bénévoles qui ont contribué à son succès au cours des cinq dernières décennies.

L’occasion faisant le Larron, cette célébration a coïncidée avec la tenue du conseil de gouvernance qui a regroupé plusieurs gestionnaire de l’organisation dans les provinces à savoir les Président des conseils provinciaux de gouvernance, les coordonnateurs des antennes, et les Présidents des Mouvements d’action des jeunes.

Il en a été une première depuis son existence qu’ABEF-ND a dévoilé un film documentaire qui a mise en lumière l’idée fondatrice, la mission salvatrice et les perspectives de l’avenir de      l’ABEF-ND pour la RDC allant de la période coloniale à nos jours.

L’un des invités de marque, le Ministre des Droits Humains S.E Fabrice PUALA a retracé le parcours élogieux de l’ABEF-ND et de son expérience de volontaire et président du Conseil de gouvernance de la province du Kongo Central en présence de plusieurs autres invités gouvernementaux et des partenaires bi et multilatéraux.

A son tour le Ministre du plan, marraine de l’activité de célébration a démontré les prouesses et contribution de l’ABEF-ND dans réduction des pratiques néfastes faites à la femme et la fille, la stabilisation de la croissance démographie et dans la répartition des dividendes démographique en RDC.

Selon son Directeur Exécutif Dr Gilbert NGONGA, ABEF-ND reste dans son année cinquantenaire et continue avec la série d’événements pour célébrer ses réalisations au fil des années à savoir des conférences en panel, des ateliers de discussions, des campagnes de sensibilisation et des activités communautaires sont prévus dans différentes régions du pays. Il en profité pour présenter le projet du cinquantenaire de ABEF-ND, celui de la création de 12 centres d’excellence en DSSR à travers le dont la hauteur du cout s’élève à plus de 9 millions des USD.

ABEF-ND reste déterminée à poursuivre sa mission de promouvoir les droits en matière de santé sexuelle et reproductive en RDC. Elle appelle également à un engagement renouvelé de la part du gouvernement, des partenaires internationaux et de la société civile pour garantir l’accès universel à des services de santé sexuelle et reproductive de qualité pour tous les Congolais.

Rejoindre ABEFND, C’est contribuer à travailler pour un avenir où chaque individu a le droit de prendre des décisions informées sur sa propre santé sexuelle et reproductive, sans discrimination ni stigmatisation.

ABEF-ND est prête à relever ce défi pour les 50 prochaines années et au-delà a renchérie le Directeur Exécutif.

                                                                                   Equipe de Communication ABEF-ND

                                                                                   Dr Delphin KATCHELEWA

Comme stipulent ses statuts et politiques, ABEF-ND est une émanation des voltaires adultes et jeunes réunis au sein du conseil de gouvernance regroupant les volontaires adultes et jeunes dont les comités sont faits des présidents et leurs chambre accompagnatrices. Après tous les 18 mois, les volontaires jeunes et adultes sont appelés à se réunir dans une session ordinaire appelée assemblée générale du conseil de gouvernance

Pour cette année cinquantenaire ce conseil de gouvernance de l’Association pour le Bien-Être Familial – Nécessaire et Durable (ABEF-ND) s’est réuni du 13 au 14 pour discuter du suivi de la gestion et du fonctionnement de l’organisation. Cette session a été l’occasion de revoir et de valider les inputs apportés dans les articles des statuts et des politiques de l’organisation en vue de leur adoption pour les années à venir.

Cette réunion revêtait une importance particulière, car elle s’est tenue en coïncidence avec le 50e anniversaire d’ABEF-ND. Cinquante ans de promotion des Droits Santé Sexuelle et Reproductive en République Démocratique du Congo, un engagement qui mérite d’être célébré.

Les membres du Conseil de gouvernance ont travaillé ardemment pour examiner les différentes propositions et s’assurer qu’elles sont en adéquation avec la vision et la mission de l’organisation. Ils ont également pris en compte les défis actuels et futurs auxquels ABEF-ND sera confronté, afin de garantir sa pérennité et son efficacité dans la réalisation de ses objectifs.

La session a été l’occasion pour les membres du Conseil de gouvernance de réaffirmer leur engagement envers ABEF-ND et de souligner l’importance de continuer à œuvrer pour la promotion des Droits Santé Sexuelle et Reproductive en RDC.

En cette année anniversaire, ABEF-ND se tourne vers l’avenir avec détermination et ambition, prête à relever les défis qui se présenteront sur son chemin. La réunion du Conseil de gouvernance a été une étape cruciale dans cette démarche, marquant le début d’une nouvelle ère pour l’organisation. A dit le Président du conseil de gouvernance Dr Pierrot MBELA

Equipe de Communication ABEF-ND

Dr Delphin KATCHELEWA