Tout savoir sur l'ABEF-ND

L’Association pour le Bien-Etre Familial/Naissances Désirables (ABEF-ND) est une ONG nationale qui tire son origine du Conseil National pour la Promotion des principes des Naissances Désirables (CNPPND) mis sur pied par l’Ordonnance Présidentielle n° 73/089 du 14 février 1973
Pour être opérationnelle, cette structure se transformera en un organe d’exécution dénommée Conseil National des Naissances Désirables (CNND).

Affiliation à l’IPPF : En 1978, le CNDD s’affilie à la Fédération Internationale pour la Planification Familiale (IPPF) sous l’appellation d’Association Zaïroise pour le Bien-Etre Familial/Naissances Désirables (AZBEF) avant de devenir ABEF-ND depuis 1997 lors du changement de régime (3ème République).

Personnalité civile : L’Association a obtenu sa personnalité juridique par l’Ordonnance Présidentielle n° 092/032 du 14 mars 1992.

Accréditation : En tant que membre affilié à l’IPPF depuis 1978, l’ABEF – ND venait d’obtenir son certificat d’accréditation de membre effectif et à part entière le 12 Mai 2015. C’est un processus rigoureux qui examine la gouvernance, la gestion financière, la performance du programme, la redévabilité, le Leadership, la compétence, etc. de l’organisation pour juger si elle remplit tous les critères d’être accréditée. 

Notre vision

Une République Démocratique du Congo où tout individu jouit de ses droits en Santé Sexuelle et Reproductive sans discrimination.

Notre mission

Assurer le leadership des organisations de la société civile dans l’offre des services de SSR, défendre les DSSR et faciliter l’accès aux services de qualité à toutes et tous particulièrement aux mal desservis

Nos valeurs

Passion, Respect, Inclusion sociale, redévabilité, Innovation, Volontariat et transparence.

Nos cibles

Nouveaux nées, Adolescent (e)s, Femmes et Jeunes filles en âge de procréer, Hommes et jeunes garçons, populations marginalisées et mal desservies (hommes et femmes en uniformes, filles de rues, étudiant (e)s, PVVIH, Professionnelles des sexes, LGBTI, UDI, camionneurs, etc.), personnes de 3ème âge, etc.

Programmes

La Santé Sexuelle et de Reproduction constitue le principal domaine d’intervention de l’ABEF-ND. C’est ainsi qu’elle exécute dans ce domaine des programmes qui sont tirés de son Plan stratégique 2016-2019. A l’image de la Fédération Internationale pour la Planification Familiale-Région Afrique (IPPF-RA), ce plan s’articule autour de six priorités stratégiques que sont :

  • A travers les conseils et orientations pendant la grossesse et après l’accouchement, nous offrons :
  • Des soins prénataux: CPN
  • Des soins obstétricaux: Accouchement
  • Des soins postnataux: suivi postnatal, contraception et réanimation selon les besoins.

        contexte

Une maternité sans risque signifie l’accès des femmes aux soins pendant la durée de leur grossesse et au moment de l’accouchement. Pendant les dernières décennies, les questions des femmes ont été comprimées dans ce qu’on appelle « la moitié de l’humanité », l’autre moitié n’ayant toujours pas vraiment pris conscience des conditions de vie des femmes. Les femmes et les enfants représentent environ 75 % de la population mondiale.

Même si l’éducation et l’emploi des femmes ont une incidence sur leur autonomisation, la plupart d’entre elles ne contrôlent pas vraiment leur fertilité, quelle que soit leur classe sociale : leur statut est souvent dicté par les sociétés et les cultures. Heureusement que le changement social est un processus constant. Fournir une éducation en matière de santé des femmes, de soins maternels et de planification familiale peut permettre d’utiliser pleinement les opportunités et de promouvoir le rôle des sociétés d’obstétriciens et de gynécologues en formation.

Sur les statistiques sur la santé examinées par l’Organisation mondiale de la santé (OMS), la mortalité maternelle présente les écarts les plus importants entre les pays développés et ceux en développement :

  • Chaque jour, au moins 1 600 femmes meurent de complications dues à la grossesse et à l’accouchement, soit un minimum de 585 000 par an; ces complications sont la première cause de décès et d’invalidité des femmes âgées de 15 à 49 ans dans les pays en développement;
  • Chaque année, environ 50 millions de femmes souffrent de complications liées à la grossesse, entraînant souvent une maladie ou une invalidité à long terme;
  • Sur les 200 millions de grossesses par an estimées dans le monde, un tiers, soit 75 millions, ne sont pas désirées;
  • Chaque grossesse présente des risques : au moins 40 % des femmes auront des complications, dont 15 % seront extrêmement graves;

D’où l’importance d’une sensibilisation et des orientations des soins prénataux, obstétricaux et postnataux.

  • Au regard des acquis de, l’ABEF-ND depuis sa création,  en matière de communication, poursuit un objectif celui de RENDRE INTESSANT CE QUI EST IMPORTANT dont :

    1. Contribuer à l’amélioration de l’accès des jeunes à l’information, à l’éducation et aux services de SSR de qualité ;
    2. Accroitre l’accès à l’information et aux services en matière de VIH/SIDA à travers les points de prestation et les cliniques de l’AM ;
    3. Améliorer l’accès à l’information et aux services de SSR/PF de qualité à travers le pays ;
    4. Renforcer la prise de conscience des personnes en âge de procréer des complications des avortements et de leur prise en charge de qualité dans les cliniques de l’AM ;
    5. Accroître le soutien des décideurs et leaders d’opinions pour œuvrer à la levée des obstacles socioculturels, religieux et juridiques dans le domaine de la SSR
  • Souscrivant à la politique nationale sectorielle et multisectorielle ; ABEF-ND s’aligne dans l’ordre du gouvernement pour contribuer à lutter contre les IST et la pandémie du siècle qui est le VIH/Tuberculose

    Le Plan Stratégique National de la riposte au VIH/SIDA 2018 – 2021 s’inscrit dans un contexte international de la fin de l’épidémie à l’horizon 2030 et s’aligne aux objectifs 90-90-90 de 2020.

    La RDC connaît une épidémie de type généralisé avec une prévalence moyenne de 1,2% dans la population générale en 2017. Elle est plus élevée chez les femmes que chez les hommes. Les professionnels de sexe, les hommes ayant les rapports sexuels avec les hommes (HSH) et les utilisateurs des drogues injectables (UDI) constituent les populations clés. Parmi les populations vulnérables figurent notamment les adolescents de 10 à 19 ans, les femmes enceintes, les personnes en uniformes, les déplacés internes et les réfugiés, les femmes victimes des violences sexuelles, la population carcérale ainsi que les orphelins et enfants vulnérables.

    Les efforts déployés dans le pays durant la période de 2014 à 2016 montrent une réduction de 40% du nombre de nouvelles infections du VIH dans la population générale et 62% chez les nourrissons nés des mères séropositives à VIH, une augmentation du nombre des personnes vivant avec le VIH mises sous ARV.

    Cependant, plusieurs défis restent à relever notamment le faible niveau de connaissances sur les moyens de prévention du VIH, l’augmentation du nombre de nouvelles infections du VIH chez les adolescents et jeunes, l’insuffisance d’accès aux ARV des femmes enceintes séropositives et des patients TB/VIH, la persistance de discrimination et stigmatisation et l’insuffisance de mobilisation des ressources financières.

    Le Plan Stratégique National de la riposte au VIH de la RDC 2018-2021 s’articule sur six axes stratégiques :

    1. La prévention de la transmission du VIH et des IST pour la réduction de la proportion de nouvelles infections à VIH dans la population générale et les groupes cibles notamment, les populations clés (HSH, UDI et PS) et populations vulnérables (personnes en uniformes, les déplacés internes et refugiés, les OEV…).
    2. L’amélioration de la riposte contre le VIH chez les adolescents et jeunes de 10 à 19 ansqui vise la réduction de nouvelles infections du VIH et de la mortalité dans cette nouvelle cible.
    3. L’élimination de la transmission de VIH de la mère à l’enfant par une réduction de nouvelles infections à VIH chez les enfants par les interventions ciblant les femmes en âge de procréer, la satisfaction des besoins en planification familiale, la réduction de la transmission verticale du VIH de la femme enceinte à l’enfant et la réduction de la mortalité maternelle et infantile dans une approche impliquant le partenaire masculin.
    4. L’amélioration de l’accès aux soins et traitement pour réduire le nombre de décès liés au VIH à travers une prise en charge globale des personnes vivant avec le VIH, la prise en charge de la coïnfection VIH-tuberculose et la mise sous traitement ARV des PVVIH retenues dans la file active.
    5. La promotion d’un environnement favorable aux personnes vivant avec le VIH et personnes affectées par la réduction des violations des droits humains (stigmatisation et discrimination, droit à la santé, égalité de genre et sécurité physique) chez les Personnes Vivant avec le VIH et PA ; les OEV ainsi que les populations clés.
    6. Le soutien à la mise en œuvre du PSN pour une réponse efficace à l’épidémie du VIH par l’amélioration de la mobilisation et la gestion rationnelle des ressources financières nécessaires, l’intégration des interventions sida dans les systèmes de base des secteurs, la performance du fonctionnement du système national de suivi et évaluation pour disposer les informations stratégiques (recherche) et la coordination harmonieuse de la riposte nationale.
  • GRANDES ACTIVITES DU PROGRAMME PF

    • Développer et promouvoir des stratégies de la création de la demande et mobilisation communautaire pour le programme de planification familiale.
    • Approvisionnement les DBC et les FOSA en
    • Organiser les campagnes de sensibilisation et d’offre des services SSR/PF dans la communauté à travers les distributeurs à base communautaire(DBC) et dans les formations sanitaires(FOSA).
    • Appuyer les cliniques de l’ABEF –ND à devenir performantes
    • Développer des stratégies innovantes pour faciliter l’accès aux populations démunies, marginalisées et mal desservies à l’offre de services PF de qualité.
    • Veiller à l’assurance – qualité des services intégrés SSR/PF (IPES) selon l’approche de l’IPPF
    • Veiller au respect des précautions standards et à la prévention des infections en milieu des soins.
  • La RDC est une mosaïque culturelle avec ses 400 tribus.  Et dans presque toutes ces tribus, le statut de la femme demeure préoccupant à cause, entre autres, des normes socioculturelles qui les régissent et qui relèguent la femme au second plan. Ceci explique en partie le fait que la femme congolaise soit la principale victime des violences sexuelles et basées sur le genre (VBG); et permet de comprendre que ces violences soient perpétrées à travers l’ensemble du territoire national.

    1 VISION du programme VBG au sein de l’ABEF ND

     

      Est  qu’une société congolaise où aucune fille et aucun garçon, aucune femme et aucun homme n’est victime des violences sexuelles et basées sur le genre, dans la vie publique comme dans la vie privée ; où les auteurs des VBG sont sévèrement punis par la loi ; et où les victimes sont totalement et efficacement prises en charge par les services compétents.

      ABEF NE travaille sur les composantes :

    • Prévenir Les Violences Sexuelles Et Basées Sur Le Genre
      • Identifier et mieux comprendre les causes profondes, les conséquences et les moyens de lutte contre les VSBG
      • Engager les communautés et les individus dans un changement de comportement en rapport avec les VSBG
      • Engager les communautés et les individus dans un changement de comportement en rapport avec les VSBG
      • Renforcer les mécanismes de protection
      • Vulgariser les lois protégeant la femmes, l’enfant…

     

     

    • RENFORCER L’AUTONOMISATION DE LA FEMME CONGOLAISE

     

    • Renforcer le leadership des femmes

     

    • Impliquer l’Homme dans la lutte contre les VSBG
    • Eduquer les enfants sur les faits, les causes, les conséquences et les moyens de prévention des VSBG
    • Améliorer l’environnement scolaire et communautaire d’apprentissage et d’intervention sur les inégalités de genre et les VBG
    • Favoriser la communication interpersonnelle entre parents et enfants

     

    • ASSURER LA PRISE EN CHARGE HOLISTIQUE DES VICTIMES
    • Assurer l’assistance psychosociale aux victimes
    • Assurer l’assistance médicale aux victimes
    • Assurer la gestion des cas et le référencement des victimes vers les structures judiciaires et leur suivi
  • Définition de la qualité des soins

    En outre, la qualité des soins est la capacité de répondre aux besoins implicites et explicites des patients, selon les connaissances professionnelles du moment et en fonction des ressources disponibles. Elle inclut la sécurité des patients dans le sens de la gestion et de la prévention des évènements indésirables liés à leur prise en charge.

    La qualité des soins est la mesure dans laquelle les services de santé destinés aux individus et aux populations augmentent la probabilité́ de parvenir à l’état de santé́ souhaité. Elle dépend de connaissances professionnelles fondées sur des bases factuelles et est essentielle pour instaurer la couverture sanitaire universelle. Alors que les pays s’engagent à parvenir à la santé pour tous, il est impératif d’examiner attentivement la qualité des soins et des services de santé. Les soins de santé de qualité peuvent être définis de bien des manières mais il est de plus en plus admis dans le monde qu’ils devraient être :

    • efficaces, c’est-à-dire reposer sur des bases factuelles et être dispensés à ceux qui en ont besoin ;
    • sûrs, c’est-à-dire éviter de porter préjudice à ceux qui en bénéficient ; et
    • centrés sur la personne, c’est-à-dire correspondre aux préférences, aux besoins et aux valeurs de chaque individu.

    La complexité croissante et les progrès de la médecine en font un domaine à risque. Optimiser la qualité des soins et la sécurité des patients est une des grandes priorités des systèmes de santé actuels.

    Pourquoi mesurer la qualité des soins :

    La mesure de la qualité des soins est nécessaire pour améliorer la qualité des soins. Cette mesure a pour but d’évaluer la qualité des soins à un moment donné et de suivre son évolution notamment en fonction des politiques d’amélioration de la qualité des soins par les prestataires de soins et tout autre organisme ou personne impliquée dans la qualité des soins. Dans un contexte de concurrence accrue entre les établissements de soins et de libre choix de l’hôpital, cette mesure a aussi pour but d’augmenter la transparence du système de santé afin notamment de permettre aux patients et décideurs dans le domaine de la santé de faire des comparaisons et des choix raisonnés. Pour ce faire, il faut utiliser des mesures valides et utiles de la qualité des soins. L’utilisation d’indicateurs est à privilégier.

    La qualité des soins est un concept multidimensionnel, qui peut être représenté par le schéma ci-dessous :

    schema 
    Afin de tirer profit des bénéfices de soins de qualité, ceux-ci doivent être :

    • dispensés en temps utile, c’est-à-dire que les délais les d’attente et parfois les retards préjudiciables tant pour les bénéficiaires que pour les prestataires doivent être réduits ;
    • équitables, c’est-à-dire que la qualité des soins ne doit pas varier en fonction du genre, de l’origine ethnique, de la situation géographique et du statut socioéconomique ;
    • intégrés, c’est-à-dire que l’ensemble de services de santé doivent être disponibles à toutes les étapes de la vie ;
    • efficients, c’est-à-dire que les ressources disponibles doivent être exploitées au maximum en évitant le gaspillage.

    Voici, de manière résumée, les 10 normes minimales de QDS édictées par l’OMS permettant d’évaluer la QDS à travers un outil :

    1. La dignité et le soin respectueux
    2. La confiance
    3. Le choix informé et la prise de décision autonome
    4. La compétence technique (Soins après avortement et PF)
    5. La vie privée et la confidentialité
    6. L’équité et l’accessibilité
    7. La prévention et contrôle des infections
    8. Equipements, médicaments et fournitures.
    9. Référence, orientation et  intégration vers d’autres DSSR.
    • Ténue des dossiers, suivi et évaluation.
  • SSRAAJ

    « Les adolescents constituent un groupe hétérogène aux besoins différents et changeants, selon leur stade de développement personnel et leurs conditions de vie. Lors du passage de l’enfance à l’adolescence et à l’âge adulte, chacun devra acquérir le savoir et les aptitudes nécessaires pour saisir les possibilités et relever les défis qui se présenteront dans le monde des adultes. Ces efforts contribueront au renforcement de l’estime de soi et à la consolidation des liens avec les membres et les organismes de la communauté. Dans l’intervalle, les adolescents doivent être protégés contre les dangers, et soutenus en même temps pour décider par eux-mêmes et agir en conséquence. Ils ont besoin de services de santé et de conseil qui pourront contribuer à les aider à rester en bonne santé ou à se rétablir lorsqu’ils sont malades ou ont subi des traumatismes »

    …Renforcer les connaissances et les aptitudes, renforcer les moyens d’action individuels et sociaux, mettre en place un environnement sûr et favorable, et fournir des services de santé et de conseil. Les lignes directrices insistent également sur le rôle de l’éducation et de l’emploi pour élargir les perspectives des adolescents et les aider à trouver leur place dans le monde. Elles tiennent compte des possibilités limitées qu’ont les adolescents dans de nombreux endroits pour grandir et développer tout leur potentiel, et de leur vulnérabilité face aux problèmes sanitaires et sociaux encore accrue par la pauvreté, l’insécurité, les normes sociales qui les déresponsabilisent et les lois restrictives. (OMS)

    Les adolescents et jeunes ont le droit d’être en bonne santé. Ils ont droit à une vie saine et épanouie basée sur l’accès à la bonne information qui leur permet de prendre des décisions éclairées et responsables pour leur bien – être.  

    Pour ce, ils ont droits aux services de la santé qui leur sont adaptés y compris ceux en rapport avec leur santé sexuelle et reproductive. Ces services qui se confondent parfois à tous les autres services doivent être adaptés aux conditions et aux mécanismes voulu pour attirer et en faire bénéficier aux adolescents et jeunes. 

    ESPACES JEUNES

    Les espaces jeunes sont une stratégie de proximité qui permet aux adolescents et jeunes d’avoir accès au programme complet et/ou partiel d’Education sexuelle complète et, aux services de la SSRAAJ de qualité. Ils offrent un cadre qui permet aux adolescents et jeunes de discuter des problèmes qui les concernent dans une approche de convivialité et d’avoir directement accès aux services de la SSR de qualité sous surveillance d’un personnel qualifié en SSRAAJ.  

    Actuellement, ABEF – ND dispose de 4 espaces jeunes installés dans ses cliniques propres installées dans 4 Provinces. Kinshasa, Haut katanga, Kongo central et Equateur. L’entrée dans ces espaces est libre et sans discrination.

    SERVICES SSRAAJ DE QUALITE

    ABEF – ND met à la disposition des adolescents et jeunes désireux des services SSRAAJ un personnel qualifié dans la prise en charge des problèmes de santé sexuelle et reproductive qui les concernent. Ceci va de l’information à l’accès aux services. Les services de la SSRAAJ administrés aux ados et jeunes qui fréquentent nos cliniques répondent impérativement au respect des droits des clients. Ce respect aux droits de clients justifie la bonne qualité de ces services.  

Adresse

Le siège national se situe sur l'Avenue UNAF N°1, Commune de Ngaliema. Réf : Entrée diplomate

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