L’ABEF-ND A PRIS PART ACTIVE À LA 7ÈME CONFÉRENCE SCIENTIFIQUE DU RÉSEAU DE SANTÉ REPRODUCTIVE AU KENYA

C’est bien elle, SEPHORA MBUYI, une jeune active du Mouvement d’Action des Jeunes (MAJ) et Secrétaire Générale du Conseil d’Administration de l’Association pour le Bien-Etre Familiale-Naissances Désirable qui a porté le flambeau de la République Démocratique du Congo à la 7ème conférence scientifique du Réseau de Santé Reproductive tenue au Kenya.

Elle est la seule Congolaise et francophone à avoir participé à cette rencontre de haut niveau à l’échelle internationale, ayant pour thème : « Priorités pour l’avancement de la Santé Sexuelle et Reproductive des Adolescents et des Jeunes en Afrique ».

Lors de cette conférence de quatre jours, marquée par de nombreuses présentations, Sephora Mbuyi a partagé l’expérience du MAJ/ABEF-ND en matière de plaidoyer à Mombasa, au Kenya. Sa présentation, reconnue comme l’une des meilleures sur les 200 présentations de la conférence. Elle a impressionné par un français limpide et fluide, une maîtrise approfondie du sujet, et des statistiques très pertinentes issues de l’évaluation faite à Kinshasa.

Parmi les sujets abordés, les participants ont discuté sur la nécessité de comprendre les causes des grossesses non désirées, en questionnant l’efficacité de la contraception et sa disponibilité. Ensuite, mettant en avant l’utilisation de la technologie pour l’éducation sexuelle complète, avec des exemples de pays comme le Zimbabwe, le Nigeria, la Zambie et le Rwanda, qui utilisent des SMS automatiques qui rappellent la Nécessité pour une fille d’avoir une pillule d’urgence dans son sac et un garçon d’avoir un préservatif dans son sac. Les SMS sont envoyés en fonction de mois.

Par ailleurs, le dernier panel a tourné autour des échanges sur la manière d’impliquer les jeunes dans la promotion des Droits à la Santé Sexuelle et Réproductive. Le Directeur exécutif de l’IPPF, Galliane Parayet, a conclu cette discussion en soulignant l’importance de la compréhension des besoins des jeunes avant de les impliquer.

Il a recommandé la création de bureaux pour les jeunes, l’allocation de budgets, l’inclusion des jeunes dans les organes de décision, et le renforcement continu de leurs capacités. L’engagement communautaire et le partenariat avec les organisations locales ont également été identifiés comme essentiels pour assurer la durabilité et l’efficacité des initiatives des DSSR.

La discussion a mis en lumière l’importance de stratégies inclusives, innovantes et adaptées aux réalités locales pour progresser les droits et la santé sexuelle et reproductive des jeunes en Afrique.

JIN